Konzert: Arctic Monkeys
Ort: Le Zénith, Paris
Datum: 06.11.2009
Zuschauer: ausverkauft
Konzertdauer: 80 Minuten
par Marguerite [merci beaucoup!!]
21h00, on entend encore le soundcheck derrière un lourd rideau. Le mix tape pré-set consiste en une playlist de titres très mélodiques des 60ies/70ies, même sans les avoir jamais vus encore auparavant, on devine déjà que le groupe qui est sur le point de monter sur scène n’est pas un énième groupe sériegraphié indie rock et dont le nom commencerait notamment par "The..". Dans le public, nombreux garçons un peu maigrichons avec cheveux mi-longs, en skinny jeans et style mi-indie rock, mi-grunge - mais qui cherchent-ils donc à imiter?
21h12 un mouvement d'impatience passe parmi le zénith, chauffé par le rock assez show-off des Eagles of Death Metal qui ont assuré le support act ce soir.
21h15, les rideaux s’ouvrent enfin et révèlent sur une nappe audio quelque peu psychédélique la bande des 4 de Sheffield - ceux qui ignoraient ce changement esthétique découvrent un Alex Turner avec une masse de cheveux mi-longs soigneusement coiffés, le tout s’inscrivant dans un look faussement négligé mais toujours aussi élégant ; il porte sur son t-shirt une belle veste rayée qui ne durera bien évidemment que quelques titres. L’éclairage est éblouissant, on ne voit presque rien de ce qui se passe sur scène mais on hurle tout de même, gagné par l’hystérie collective, on saute d’impatience ou se dresse sur la pointe des pieds pour les moins grands, les yeux écarquillés à la recherche du visage d'Alex Turner, 23 ans et déjà une idole du rock indie incontestée.
Pour le 3ème titre, This House is a Circus, 2 rangées d’écrans se révèlent en partie haute de chaque côté de la scène, filmant en direct (un peu moins près que lors des concerts de Radiohead mais approche tout de même semblable) les 4 garçons à travers des filtres en tons bleus, jaunes, blanc & rouges. Un gros show luminaire accompagnera tout le concert, pas de back drop particulier mais quelques projecteurs robotisés suspendus telles des araignées en fond de scène et qui sont réarrangés pour chaque titre, produisant un effet assez minimaliste tout en créant une luminosité impressionnante.
"Paris est magique!" sont les premiers mots adressés au public parisien ce soir par Alex Turner avant d'entamer Still take you Home. "Paris, ça va?" demande-t-il ensuite, "Where are you single ladies?" avant d'enchaîner sur I Bet You Look Good On The Dancefloor ponctué par des cris féminins hurlant "Aleeeeeeexxxx, I love youuuu!". Le jeu de lumière est hyperactif sur ce titre, le public est déchaîné, on aimerait tous partager le même dancefloor en formant un seul moshpit géant mélangeant groupe et public.
Crying Lightning hypnotise la foule, le titre est délivré avec une puissance nouvellement caractéristique des Arctic Monkeys version 2009.
Décidément, Alex Turner semble vouloir communiquer en Français, il réitère ainsi son "Paris est magique, I'll say it again!" en souriant au public - il s'amuse visiblement bien ce soir! The View from the Afternoon est un peu moins nerveux que lors de leurs tournées précédentes, c'est dommage, mais peut être calculé car ainsi s'enchaîne parfaitement la superbe ballade romantique à la mélodie rétro, Cornerstone, qu'il introduit par un marmonné "I saw your sister in a cornerstone..". "(..) Tell me where's your hiding place (..)" il demande alors - on est vite tentée de répondre sans réfléchir "I'm here, Alex – here !!".
Pretty Visitors de l'album Humbug prend en version live des accents assez frappants de Muse sur scène, c'est nouveau, en tout cas le public chante en choeur le refrain "All the pretty visitors came and waved their arms and cast, the shadow of a snake pit on the wall". Le prochain titre, aussi tiré de Humbug, Jeweller's Hands, rappelle étrangement aussi le monde musical de Muse.
Dès les premiers accords de When the Sun Goes Down, le Zénith se prépare à la montée d'adrénaline qui va s'ensuivre, on a du mal à ne pas déjà sauter en anticipation de ce qui va arriver car tout le monde reconnaît l’introduction, certains laissent échapper déjà des cris tellement ils sont impatients –on attend patiemment que soit chanté "..I said he's a scumbag, don't you know?.." et c'est parti, fini l'attente - le Zénith entier danse et remue et hurle les paroles en souriant de bonheur, en communion totale avec le groupe sur scène; aucune jambe, aucun pied ne reste immobile, impossible de rester impassible devant cette prestation.
Le set principal se termine par un grandiose Secret Door, tellement imposant et magistral qu’il pourrait être le dernier titre jamais joué par un groupe se séparant après de multiples albums et tirant sa révérence scénique; c’est alors que tout à coup, une pluie de confetti dorés et argentés explose au-dessus de nos têtes, quelle surprise ! Il est vrai que j'avais vu à mon arrivée dans le Zénith des confettis par terre et dès lors anticipé un canon à confetti mais ils ont réussi la surprise, le public boit chaque parole, chaque riff de guitare, chaque frappe de batterie et note de basse comme s’il s’agissait de la première gorgée d’eau avant la traversée d’un désert, en oublie presque de respirer et de cligner des yeux, par crainte de louper ne serait-ce qu'une nanoseconde de ce moment magique. Et pourtant, on sait déjà qu’ils seront de retour en France pour quelques dates en Province début 2010.
Les Arctic Monkeys reviennent pour un rappel de 2 titres. La foule n'en finit de les applaudir avant même qu'ils entament le 1er des deux titres, Fluorescent Adolescent - encore un triomphe, le Zénith est sous le charme, amoureux fanatique de la musique de la bande de Sheffield. Ca chante et ça danse, les jeunes en oublient même qu'il est maintenant interdit de fumer dans une salle e concert, et les appareils photos ne cessent de faire leur apparition dans le champ de vision, mais ce n’est guère gênant car tout le monde sautille, en fosse, personne ne reste à sa place. Le set de cette seconde date parisienne s'achève sur un titre relativement calme mais au rythme soutenu, 505 - titre parfait pour figurer sur une bande-son d'un long voyage en voiture sur une voie déserte en chaleur estivale.. Une bonne idée en somme de terminer ainsi leur set, cela ramène à la réalité mais en laissant s'installer cet agréable après-goût de concert qu'on connaît tous et qu’on aime savourer - histoire qu'on ne se prenne pas pour un superhéro à la sortie du Zénith dans cet élan d’euphorie du moment partagé ce soir entre public&artistes. Pendant quelques minutes, Alex Turner chante sans jouer de sa guitare, il monopolise l'attention du public, tous ont les yeux rivés sur l'entertainer et génie musical qu'il est aux yeux des fans des Arctic Monkeys.
Autour de 80 minutes de concert en tout, dont on ressort les yeux brillants et le sourire aux lèvres, tel après un moment passé avec des amis de longue date de passage en ville pour une soirée. J'ignore ce qu'on vécu les nouveaux fans du groupe qui les découvrent ce soir pour la première fois en live, mais les ayant vus nombreuses fois et suivi leur évolution, je ne peux que confirmer de nouveau – je suis fan!
Setlist Arctic Monkey, Le Zénith Paris:
01: Dance Little Liar
02: Brianstorm
03: This House Is A Circus
04: Still Take You Home
05: I Bet You Look Good On The Dancefloor
06: Sketchead
07: My Propeller
08: Crying Lghtning
09: Dangerous Animals
10: The View From The Afternoon
11: Cornerstore
12: If You Were There, Beware
13: Pretty Visitors
14: The Jeweller's Hands
15: Do Me A Favour
16: When The Sun Goes Down
17: Secret Door
18: Fluorescent Adolescent (Z)
19: 505 (Z)
Deutsche Übersetzung folgt!
Links:
- Arctic Monkeys live...
- in Köln (03.12.07)
- in Nîmes (24.07.07)
- in Paris (03.07.07)
- und noch einmal in Paris (14.03.07)
Datum: 06.11.2009
Zuschauer: ausverkauft
Konzertdauer: 80 Minuten
par Marguerite [merci beaucoup!!]
21h00, on entend encore le soundcheck derrière un lourd rideau. Le mix tape pré-set consiste en une playlist de titres très mélodiques des 60ies/70ies, même sans les avoir jamais vus encore auparavant, on devine déjà que le groupe qui est sur le point de monter sur scène n’est pas un énième groupe sériegraphié indie rock et dont le nom commencerait notamment par "The..". Dans le public, nombreux garçons un peu maigrichons avec cheveux mi-longs, en skinny jeans et style mi-indie rock, mi-grunge - mais qui cherchent-ils donc à imiter?
21h12 un mouvement d'impatience passe parmi le zénith, chauffé par le rock assez show-off des Eagles of Death Metal qui ont assuré le support act ce soir.
21h15, les rideaux s’ouvrent enfin et révèlent sur une nappe audio quelque peu psychédélique la bande des 4 de Sheffield - ceux qui ignoraient ce changement esthétique découvrent un Alex Turner avec une masse de cheveux mi-longs soigneusement coiffés, le tout s’inscrivant dans un look faussement négligé mais toujours aussi élégant ; il porte sur son t-shirt une belle veste rayée qui ne durera bien évidemment que quelques titres. L’éclairage est éblouissant, on ne voit presque rien de ce qui se passe sur scène mais on hurle tout de même, gagné par l’hystérie collective, on saute d’impatience ou se dresse sur la pointe des pieds pour les moins grands, les yeux écarquillés à la recherche du visage d'Alex Turner, 23 ans et déjà une idole du rock indie incontestée.
Pour le 3ème titre, This House is a Circus, 2 rangées d’écrans se révèlent en partie haute de chaque côté de la scène, filmant en direct (un peu moins près que lors des concerts de Radiohead mais approche tout de même semblable) les 4 garçons à travers des filtres en tons bleus, jaunes, blanc & rouges. Un gros show luminaire accompagnera tout le concert, pas de back drop particulier mais quelques projecteurs robotisés suspendus telles des araignées en fond de scène et qui sont réarrangés pour chaque titre, produisant un effet assez minimaliste tout en créant une luminosité impressionnante.
"Paris est magique!" sont les premiers mots adressés au public parisien ce soir par Alex Turner avant d'entamer Still take you Home. "Paris, ça va?" demande-t-il ensuite, "Where are you single ladies?" avant d'enchaîner sur I Bet You Look Good On The Dancefloor ponctué par des cris féminins hurlant "Aleeeeeeexxxx, I love youuuu!". Le jeu de lumière est hyperactif sur ce titre, le public est déchaîné, on aimerait tous partager le même dancefloor en formant un seul moshpit géant mélangeant groupe et public.
Crying Lightning hypnotise la foule, le titre est délivré avec une puissance nouvellement caractéristique des Arctic Monkeys version 2009.
Décidément, Alex Turner semble vouloir communiquer en Français, il réitère ainsi son "Paris est magique, I'll say it again!" en souriant au public - il s'amuse visiblement bien ce soir! The View from the Afternoon est un peu moins nerveux que lors de leurs tournées précédentes, c'est dommage, mais peut être calculé car ainsi s'enchaîne parfaitement la superbe ballade romantique à la mélodie rétro, Cornerstone, qu'il introduit par un marmonné "I saw your sister in a cornerstone..". "(..) Tell me where's your hiding place (..)" il demande alors - on est vite tentée de répondre sans réfléchir "I'm here, Alex – here !!".
Pretty Visitors de l'album Humbug prend en version live des accents assez frappants de Muse sur scène, c'est nouveau, en tout cas le public chante en choeur le refrain "All the pretty visitors came and waved their arms and cast, the shadow of a snake pit on the wall". Le prochain titre, aussi tiré de Humbug, Jeweller's Hands, rappelle étrangement aussi le monde musical de Muse.
Dès les premiers accords de When the Sun Goes Down, le Zénith se prépare à la montée d'adrénaline qui va s'ensuivre, on a du mal à ne pas déjà sauter en anticipation de ce qui va arriver car tout le monde reconnaît l’introduction, certains laissent échapper déjà des cris tellement ils sont impatients –on attend patiemment que soit chanté "..I said he's a scumbag, don't you know?.." et c'est parti, fini l'attente - le Zénith entier danse et remue et hurle les paroles en souriant de bonheur, en communion totale avec le groupe sur scène; aucune jambe, aucun pied ne reste immobile, impossible de rester impassible devant cette prestation.
Le set principal se termine par un grandiose Secret Door, tellement imposant et magistral qu’il pourrait être le dernier titre jamais joué par un groupe se séparant après de multiples albums et tirant sa révérence scénique; c’est alors que tout à coup, une pluie de confetti dorés et argentés explose au-dessus de nos têtes, quelle surprise ! Il est vrai que j'avais vu à mon arrivée dans le Zénith des confettis par terre et dès lors anticipé un canon à confetti mais ils ont réussi la surprise, le public boit chaque parole, chaque riff de guitare, chaque frappe de batterie et note de basse comme s’il s’agissait de la première gorgée d’eau avant la traversée d’un désert, en oublie presque de respirer et de cligner des yeux, par crainte de louper ne serait-ce qu'une nanoseconde de ce moment magique. Et pourtant, on sait déjà qu’ils seront de retour en France pour quelques dates en Province début 2010.
Les Arctic Monkeys reviennent pour un rappel de 2 titres. La foule n'en finit de les applaudir avant même qu'ils entament le 1er des deux titres, Fluorescent Adolescent - encore un triomphe, le Zénith est sous le charme, amoureux fanatique de la musique de la bande de Sheffield. Ca chante et ça danse, les jeunes en oublient même qu'il est maintenant interdit de fumer dans une salle e concert, et les appareils photos ne cessent de faire leur apparition dans le champ de vision, mais ce n’est guère gênant car tout le monde sautille, en fosse, personne ne reste à sa place. Le set de cette seconde date parisienne s'achève sur un titre relativement calme mais au rythme soutenu, 505 - titre parfait pour figurer sur une bande-son d'un long voyage en voiture sur une voie déserte en chaleur estivale.. Une bonne idée en somme de terminer ainsi leur set, cela ramène à la réalité mais en laissant s'installer cet agréable après-goût de concert qu'on connaît tous et qu’on aime savourer - histoire qu'on ne se prenne pas pour un superhéro à la sortie du Zénith dans cet élan d’euphorie du moment partagé ce soir entre public&artistes. Pendant quelques minutes, Alex Turner chante sans jouer de sa guitare, il monopolise l'attention du public, tous ont les yeux rivés sur l'entertainer et génie musical qu'il est aux yeux des fans des Arctic Monkeys.
Autour de 80 minutes de concert en tout, dont on ressort les yeux brillants et le sourire aux lèvres, tel après un moment passé avec des amis de longue date de passage en ville pour une soirée. J'ignore ce qu'on vécu les nouveaux fans du groupe qui les découvrent ce soir pour la première fois en live, mais les ayant vus nombreuses fois et suivi leur évolution, je ne peux que confirmer de nouveau – je suis fan!
Setlist Arctic Monkey, Le Zénith Paris:
01: Dance Little Liar
02: Brianstorm
03: This House Is A Circus
04: Still Take You Home
05: I Bet You Look Good On The Dancefloor
06: Sketchead
07: My Propeller
08: Crying Lghtning
09: Dangerous Animals
10: The View From The Afternoon
11: Cornerstore
12: If You Were There, Beware
13: Pretty Visitors
14: The Jeweller's Hands
15: Do Me A Favour
16: When The Sun Goes Down
17: Secret Door
18: Fluorescent Adolescent (Z)
19: 505 (Z)
Deutsche Übersetzung folgt!
Links:
- Arctic Monkeys live...
- in Köln (03.12.07)
- in Nîmes (24.07.07)
- in Paris (03.07.07)
- und noch einmal in Paris (14.03.07)
2 Kommentare :
merci beaucoup pour ce rapport tellement captivant!On peut vraiment sentir l'énergie et l'atmospère magique =) Moi j'étais un peu choqué/surpris par la masse de cheveux d' Alex Turner quand je les ai vu en août mais on peut s'habituer :D
hi oui une énorme touffe, aussi en aout je l ai découvert ainsi, ca m a fait bizarre après l avoir vu en mod 12 mois plus tot avec les puppets ;)
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