Konzert/Concert: Lucy Rose
Ort/Lieu: La Maroquinerie Paris
Datum/Date: 11.10.12
Zuschauer/Spectateurs: environ 200
Konzertdauer/Durée du concert: 1 heure
Anmerkung: cool bleiben, der deutsche Text kommt auch in Kürze!
La première fois que j'ai vu Lucy Rose c'était fin 2008. À l'époque elle faisait les choeurs pour Razorligt au Bataclan.
Par souci de précision j'avais à l'époque pris des photos de tous les musiciens. Je ne savais pas que cette jeune fille rousse était Lucy Rose et qu'elle allait jouer 4 ans plus tard dans l'une des plus belles salles de la capitale, la fameuse Maroquinerie (même si elle est seulement à moitié pleine ce jour là). Et je n'imaginais pas non plus qu'elle allait vendre tant de disques de son premier album Like I Used To pour atteindre la 13ème place dans les charts britannique. Si on exagère un peu, elle a en ce moment plus de succès que Razorlight, qui sont dans une crise.
Paradoxalement c'est un ancien du groupe de Johnny Borrell, le guitariste suédois Björn Agren, qui joue les jolies mélodies de guitare dans le groupe de Lucy Rose maintenant. Et c'est aussi lui qui a produit l'album. Cela se ressent, même si on ne peut pas dire que Lucy Rose sonne exactement comme du Razorlight. Mais entouré de tout un groupe (dont un musicien de Broadcast 2000 à la basse) on ne peut plus qualifier sa musique comme du folk, mais plus comme de la pop avec des touches jazzy blues par ci par là. A ces débuts Lucy était vraiment proche d'une Laura Marling, avec son jeu de guitare minimaliste et son instrumentation dépouillée, c'était vraiment du folk dans son état pur.
Mais bon, accordons à la jeune britannique, performant sur un tabouret surélevé ce soir, le droit de se développer et de changer un peu son style. Il faut admettre qu'elle a plein d'idées et ne se satisfait pas d'écrire des morceaux touts ronds, tout lisses et gentillets pour mieux vendre. Elle travaille plutôt avec des changements de rythmes, de vitesse et de sonorités assez surprenants, le tout prend presque un côté expérimental. Je me demande si parfois elle ne va pas trop loin dans cette exercise, parce qu'il n'y pas beaucoup de chansons qui accrochent vraiment l'oreille. Elle n'a donc pas un véritable hit si ce n'est Middle Of The Head qui semble être le titre le plus attendu par le public et met le feu à la Maroquinerie assez calme jusque là.
Avec chaque chanson jouée, Lucy gagne en confiance et se détend, avouant qu'elle était stressée avant le concert, en apprenant que Radiohead ("le meilleur groupe du monde" selon elle) joue le même soir qu'elle. "Thanks for picking me over Radiohead that really means a lot to me", dit-elle en souriant pour enchaîner d'une manière un peu cynique: "or maybe all the tickets for Radiohead were already gone"...
Sa voix est douce et calme et ne ressemble pas trop à sa voix assez grave quand elle parle. Elle doit la forcer un peu plus que sur son album puisque son groupe joue assez rock et fort parfois.
A noter également qu'il y a une fille dans le groupe qui joue un instrument très intéressant, que j'ai vu une seule fois auparavant, c'est un violoncelle électrique qui a un son très beau et envoûtant.
Mon titre préfére du set s'appelle Scar. Il est charmant, sensible et poétique et doté d'un rythme légèrement reggae.
Après 45 minutes Lucy Rose clôt par un dynamique Bikes, avant de revenir sous des applaudissements incroyablement enthousiastes pour le rappel Don't You Worry.
Le concert a visiblement plu, puisque la vente de disques, assurée par l'artiste même, se passe très bien et beaucoup de fans réclament une photo avec Lucy comme souvenir.
Setlist Lucy Rose, La Maroquinerie, Paris
01: First
02: Red Face
03: Lines
04: All I've Got
05: Shiver
06: Night Bus
07: Scar
08: Place
09:Middle Of The Bed
10: Watch Over
11: Bikes
12: Don't You Worry
P.S.: La première partie a été assurée par un duo allemand, Pär Lammers et Daniel Schaub alias Jack Beauregard de Cologne. Leur folk pop assez proche de Peter von Poehl ou de Syd Matters, était bien agréable, même s'il manquait un peu de variations.
1 Kommentare :
gabs hier schon das deutsche pendant? ich wäre neugierig auf die sprachlichen finessen!
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