Konzert: Iron & Wine
Ort: Maison de Radio France, Studios de France Inter, Black Session Lenoir
Datum: 31.01.2011
Zuschauer: ausverschenkt, etwa 250
Konzertdauer: eine Stunde
Jammerschade, daß ich die Black Session von Iron & Wine verpasst habe! Leute, die dabei waren, sprechen von einer beeindruckend schönen Vorstellung. Mein Freund Philippe D. hatte das Glück, der Show beizuwohnen und schildert uns auf französisch seine Impressionen. Merci! Ich fasse seine Worte in Stichpunkten kurz zusammen:
- Sam Beam aka Iron & Wine hat bisher sehr selten in Frankreich gespielt, lediglich zweimal in seiner ganzen Karriere. Eines dieser Konzert fand im Divan Du Monde statt. Ich hatte hier von dem wundervollen Gig berichtet.
- Sam hat gerade sein viertes Album Kiss Each Other Clean herausgebracht. Es ist reichhaltiger instrumentiert als die reduzierten Vorgänger, setzt auf Chorgesänge à la Beach Boys und wird teilweise sogar durch elektronische Elemente bereichert.
- das heutige Konzert fand jedoch in angespeckter Form statt. Weder Bass, noch Schlagzeug und nur 3 Begleitmusiker: Jim Baker (Banjo, Mandoline), Nick Luca von Calexico am Piano und Rosie Thomas als Backgroundsängerin.
- die ersten drei Stücke, Walking Far From Home, Woman King und Flightless Bird, American Mouth werden äußerst reduziert vorgetragen. Nur Sam mit Gitarre, bei Flightless Bird sogar fast gänzlich a capella. Magische Momente.
- dann stößt die Band hinzu und neue und alte Stücke halten sich die Waage. Der Sound ist brillant.
- eine Zugabe und welche! Das Kleinod Trapeze Swinger interpretiert Beam wieder ganz alleine und liefert einen der schönsten Songs ab, der je in diesem Radiostudio gespielt wurde.
Live report en français par Philippe D. Merci beaucoup!
Sam Beam, plus connu sous le nom d’Iron and Wine, se fait rare en France : jusqu’à lundi dernier, il n’avait joué en tout et pour tout que deux fois dans notre pays (dont un concert mémorable au Divan du Monde en janvier 2008). C’est dire l’intérêt qu’à suscité son passage dans les studios de Radio France en Black Session le 31 janvier.
Iron and Wine vient de sortir un quatrième album au titre attendrissant, Kiss Each Other Clean, qui voit sa musique s’éloigner encore davantage du folk pour gagner en orchestrations et en chœurs quasi « beach boysiens », le tout parsemé de cuivres et même de passages électro.
Pour cette prestation, Sam a pourtant choisi de jouer en formation légère : pas de batterie ni de basse, et seulement trois personnes l’accompagnent : Jim Baker (banjo, mandoline), Nick Luca (Calexico) au piano et autres claviers, ainsi qu’une choriste de choix en la personne de Rosie Thomas (connue pour ses albums et notamment pour un merveilleux duo avec Sufjan Stevens, The One I Love).
Et il commence son concert de manière encore plus dépouillée, la barbe toujours fournie et vêtu d’une veste en velours, seul à la guitare, pour interpréter Walking Far From Home (titre d’ouverture du nouvel album), puis Woman King et surtout, un Flightless Bird, American Mouth vocalement sur le fil, presque intégralement a cappella. Et tout de suite la magie opère.
Rejoint par ses trois acolytes, Sam Beam enchaîne alors les titres, alternant nouvelles chansons (notamment le très beau Tree by the River) et titres anciens. Comme souvent, en black session, les conditions d’écoute sont excellentes et le son magnifique.
Tout est réuni pour un final d’anthologie : Sam Beam revient seul faire un titre unique en rappel, et quel titre !
“Please, remember me happily
By the rosebush laughing
With bruises on my chin, the time when
We counted every black car passing
Your house beneath the hill
And up until someone caught us in the kitchen
With maps, a mountain range, a piggy bank
A vision too removed to mention…”
Les couplets de The Trapeze Swinger s’égrennent alors pendant près de 10 minutes, accompagnés par le jeu de guitare céleste du troubadour Texan. Sublime chanson, sublime interprétation.
Setlist Iron & Wine, Black Session,France Inter, Paris:
01: Walking far from home
02: Woman king
03: Flightless bird, american mouth
04: Tree by the river
05: Big burned hand
06: Love and some verses
07: Peace beneath the city
08: Half moon
09: He lays in reins
10: Glad man singing
11: My lady's house
12: Naked as we came
13: (Rappel) The Trapeze Swinger
Anmerkung: Pics aus dem Archiv bei Oliver Peel.
Links:
- English Review by Rockerparis with pics & video, click!
- Bloggerzar Eike vom Klienicum zum neuen Album von Iron & Wine, click!
Aus unsererm Archiv:
Iron & Wine, Haldern, 09.08.08
Iron & Wine, Paris, 19.01.08
Iron and Wine vient de sortir un quatrième album au titre attendrissant, Kiss Each Other Clean, qui voit sa musique s’éloigner encore davantage du folk pour gagner en orchestrations et en chœurs quasi « beach boysiens », le tout parsemé de cuivres et même de passages électro.
Pour cette prestation, Sam a pourtant choisi de jouer en formation légère : pas de batterie ni de basse, et seulement trois personnes l’accompagnent : Jim Baker (banjo, mandoline), Nick Luca (Calexico) au piano et autres claviers, ainsi qu’une choriste de choix en la personne de Rosie Thomas (connue pour ses albums et notamment pour un merveilleux duo avec Sufjan Stevens, The One I Love).
Et il commence son concert de manière encore plus dépouillée, la barbe toujours fournie et vêtu d’une veste en velours, seul à la guitare, pour interpréter Walking Far From Home (titre d’ouverture du nouvel album), puis Woman King et surtout, un Flightless Bird, American Mouth vocalement sur le fil, presque intégralement a cappella. Et tout de suite la magie opère.
Rejoint par ses trois acolytes, Sam Beam enchaîne alors les titres, alternant nouvelles chansons (notamment le très beau Tree by the River) et titres anciens. Comme souvent, en black session, les conditions d’écoute sont excellentes et le son magnifique.
Tout est réuni pour un final d’anthologie : Sam Beam revient seul faire un titre unique en rappel, et quel titre !
“Please, remember me happily
By the rosebush laughing
With bruises on my chin, the time when
We counted every black car passing
Your house beneath the hill
And up until someone caught us in the kitchen
With maps, a mountain range, a piggy bank
A vision too removed to mention…”
Les couplets de The Trapeze Swinger s’égrennent alors pendant près de 10 minutes, accompagnés par le jeu de guitare céleste du troubadour Texan. Sublime chanson, sublime interprétation.
Setlist Iron & Wine, Black Session,France Inter, Paris:
01: Walking far from home
02: Woman king
03: Flightless bird, american mouth
04: Tree by the river
05: Big burned hand
06: Love and some verses
07: Peace beneath the city
08: Half moon
09: He lays in reins
10: Glad man singing
11: My lady's house
12: Naked as we came
13: (Rappel) The Trapeze Swinger
Anmerkung: Pics aus dem Archiv bei Oliver Peel.
Links:
- English Review by Rockerparis with pics & video, click!
- Bloggerzar Eike vom Klienicum zum neuen Album von Iron & Wine, click!
Aus unsererm Archiv:
Iron & Wine, Haldern, 09.08.08
Iron & Wine, Paris, 19.01.08
2 Kommentare :
sam beam in karg ist das beste, was man kriegen kann. das neue album allerdings, und da waren meinen vorahnungen schon richtig, ist an fehltritten nicht zu übertreffen. die innigkeit ist verloren.
Das klingt sehr gut und lässt meine Vorfreude aufs Konzert am kommenden Freitag in München nur noch weiter steigen.
Ich hoffe, dass er da ähnlich zurückgenommen auftritt und nicht auf die wahnsinnige Idee kommt, das neue Album 1:1 nachzuspielen...
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