2 nov. 2006
Lieu: Le Gambetta, Paris
La soirée de ce soir était consacrée aux jeunes espoirs. Mon jeune ami français, Nico, que j‘ai rencontré lors d‘un concert de Grizzly Bear (je l‘avais complimenté sur son beau tee-shirt des Dirty Pretty Things!), m‘ avait communiqué la date. Nico joue avec duex amis dans le groupe The Days, qui était au programme de ce soir. Le Gambetta est situé à côté de la très branchée Flèche d‘Or, ce qui fait que même sans connaitre, j‘étais sûr de ne pas le rater! En fait il s‘agit plus ou mois d‘un bar ou café équipé d‘une scène autour de laquelle se trouvent des fauteuils et canapés, ce qui donne quelque peu l‘impression d‘être chez soi et de suivre au plus près les jeunes groupes! A l‘époque de la RDA on aurait probablement appeler „club de la jeunesse“ un tel établissement. Avant que les concerts n‘aient vraiment commencé, je me vis offrir un spectacle d‘un autre genre: une dame d‘âge mûr (environ 60 ans), vêtue d‘une veste noire scintillante et d‘une robe d‘un vert acide saisit l‘occasion d‘occuper la scène délaissée et se lança dans un récital chansonnier éxécuté avec un manque de talent patent (et ce pour rester poli), qu‘elle entrecoupa de poèmes récités avec plus d‘entousiasme que de mémoire et d‘appels vibrants à la jeunesse de se méfier des méchants médias. Inutile de dire que cela n‘interessait personne, les jeunes gens stylés attendant désespérement qu‘elle veuille bien décarrer pour enfin célébrer le retour du Rock (en mon absence les Wankers avait déjà ouvert le bal).
Vint le moment tant attendu où elle se décida à nous quitter et la soirée continua avec le trio Dirty Jacket. Leur prestation rappelait assez The Ramones ou The Stooges, déjà le chanteur, avec ses jeans déchirés aux genoux et sa chevelure bouclée, présentait une certaine ressemblance physique avec Joey Ramone. A la batterie, on pouvait voir une très jeune, mais visiblement pas très timide jeune fille.
Ensuite vinrent, exprès de Toulouse, les Pauls. L‘ensemble était très mélodieux avec des emprunts assez clairs à Interpol et compagnie.
Les Slugs qui les suivirent augementèrent nettement volume et vitesse rythmique, ce qui ne fut pas sans être au détriment de la structure interne des chansons.
Le prochain groupe était excellent : the Bonaparts, emmenés par une chanteuse brune enthousiaste et savourant visiblement jusqu‘au bout de ses gants en dentelle la faveur d‘un public reconnaissant. Une véritable graine de star, qui offrit une prestation rock légèrement lascive, qui fit augmenter le pouls de bien des spectateurs masculins. Que soient cités comme influences les noms de Blondie ou encore Karen O des Yeah Yeah Yeahs.
Enfin vint le moment tant attendu pour lequel j‘étais finalement venu: The Days et Nico montèrent sur scène. Déjà avant de commencer, Nico m‘avait fait par de son insatisfaction vis à vis du matériel, il manquait notamment un modificateur de voix pour effectuer des distorsions, appareil qu‘il utilise très souvent. De plus nous avions dèjà remarqué avec les autres groupes que les voix ne parvenaient que très difficillement à être entendues. The days commencèrent avec „You mean nothing to me“ pour enchainer avec „I wish I was a gipsy King“ mais la faiblesse du matériel se fit cruellement sentir et il fallut se rendre à l‘évidence: on ne pouvait pas entendre le chanteur. Une dernière tentative avec „Glad in the garden“ ne s‘avera pas plus fructueuse et le chanteur passablement frustré (et à bon droit) quitta la scène sans un mot. C‘était très dommage car il y a clairement un bon potentiel, mais c‘est le genre de chose qui malheureusement arrive dans des petites salles ne disposant pas d‘un matériel complet.
La soirée se termina par la prestation des talentueux Cosmic Charlies, menés par un chanteur qui physiquement rappelait beaucoup Paul Weller. Ce fut en tous les cas une soirée très interessante et une expérience que je renouvellerais avec plaisir et je ne peux que recommander à tous d‘aller voir de jeunes groupes qui ne demande qu‘à être connus!
Vint le moment tant attendu où elle se décida à nous quitter et la soirée continua avec le trio Dirty Jacket. Leur prestation rappelait assez The Ramones ou The Stooges, déjà le chanteur, avec ses jeans déchirés aux genoux et sa chevelure bouclée, présentait une certaine ressemblance physique avec Joey Ramone. A la batterie, on pouvait voir une très jeune, mais visiblement pas très timide jeune fille.
Ensuite vinrent, exprès de Toulouse, les Pauls. L‘ensemble était très mélodieux avec des emprunts assez clairs à Interpol et compagnie.
Les Slugs qui les suivirent augementèrent nettement volume et vitesse rythmique, ce qui ne fut pas sans être au détriment de la structure interne des chansons.
Le prochain groupe était excellent : the Bonaparts, emmenés par une chanteuse brune enthousiaste et savourant visiblement jusqu‘au bout de ses gants en dentelle la faveur d‘un public reconnaissant. Une véritable graine de star, qui offrit une prestation rock légèrement lascive, qui fit augmenter le pouls de bien des spectateurs masculins. Que soient cités comme influences les noms de Blondie ou encore Karen O des Yeah Yeah Yeahs.
Enfin vint le moment tant attendu pour lequel j‘étais finalement venu: The Days et Nico montèrent sur scène. Déjà avant de commencer, Nico m‘avait fait par de son insatisfaction vis à vis du matériel, il manquait notamment un modificateur de voix pour effectuer des distorsions, appareil qu‘il utilise très souvent. De plus nous avions dèjà remarqué avec les autres groupes que les voix ne parvenaient que très difficillement à être entendues. The days commencèrent avec „You mean nothing to me“ pour enchainer avec „I wish I was a gipsy King“ mais la faiblesse du matériel se fit cruellement sentir et il fallut se rendre à l‘évidence: on ne pouvait pas entendre le chanteur. Une dernière tentative avec „Glad in the garden“ ne s‘avera pas plus fructueuse et le chanteur passablement frustré (et à bon droit) quitta la scène sans un mot. C‘était très dommage car il y a clairement un bon potentiel, mais c‘est le genre de chose qui malheureusement arrive dans des petites salles ne disposant pas d‘un matériel complet.
La soirée se termina par la prestation des talentueux Cosmic Charlies, menés par un chanteur qui physiquement rappelait beaucoup Paul Weller. Ce fut en tous les cas une soirée très interessante et une expérience que je renouvellerais avec plaisir et je ne peux que recommander à tous d‘aller voir de jeunes groupes qui ne demande qu‘à être connus!
Oliver
1 Kommentare :
Merci beaucoup pour la chronique !
C'est vrai que les conditions n'étaient pas bonnes, et c'est largement la faute du Gambetta qui en plus se permet de ne pas offrir à boire aux musiciens et de ne les payer que 20 €... Boycott !
A très bientôt, on l'espère !
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